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Pour favoriser la pérennité des entreprises en cours de reprise, les repreneurs bénéficient d'aides fiscales, réductions ou exonérations d'impôts, soumises à conditions.
Une personne physique qui souscrit au capital d'une PME ou de sa propre entreprise peut bénéficier d'une réduction de l'impôt sur le revenu (IR) de 18 % des sommes investies jusqu'au 31 décembre 2016.
Pour bénéficier de cet avantage fiscal, les versements sont retenus dans la limite annuelle de :
50 000 € pour une personne seule,
100 000 € pour un couple marié ou pacsé.
Cette réduction d'impôt est accordée sous réserve notamment que la société bénéficiaire de la souscription respecte les conditions suivantes :
être une PME de moins de 5 ans ayant son siège social en France (ou dans l'UE ou dans un autre État de l'EEE),
exercer une activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole,
être en phase d'amorçage, démarrage ou d'expansion,
ne pas être en difficultés financières,
être soumise à l'impôt sur les sociétés (IS),
avoir moins de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires,
ne pas être cotée sur un marché réglementé français ou étranger,
employer entre 2 et 50 salariés à la date de clôture de l'exercice suivant la souscription,
ne pas accorder de garantie en capital à ses associés ou actionnaires en contrepartie de leurs souscriptions.
Sauf notamment en cas de liquidation judiciaire de l'entreprise, de licenciement ou de décès du contribuable, la réduction d'impôt est reprise :
en cas de vente des parts avant 5 ans (avant le 31 décembre de la 5 exposant e année suivant la souscription),
de remboursement des apports avant 10 ans (avant le 31 décembre de la 10 exposant e année suivant la souscription).
Une personne qui a emprunté pour acquérir des parts d'une PME peut déduire 25 % des intérêts de ses impôts si :
l'acquisition porte sur au moins 25 % du capital,
les titres sont conservés pendant au moins 5 ans,
le repreneur ou les associés exercent une fonction de direction,
la société reprise exerce une activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole,
la société a son siège social en France (ou dans l'UE) et est soumise à l'IS,
les titres ne sont pas cotés sur un marché réglementé.
La déduction est plafonnée à :
20 000 € pour un célibataire,
40 000 € pour un couple marié ou pacsé.
Au cas où le contribuable revend ses titres avant 5 ans, ou si les conditions de déduction ne sont plus remplies, la réduction d'impôt est reprise.
À savoir : cette déduction concerne uniquement les emprunts contractés entre le 28 avril 2008 et le 31 décembre 2011.
Les personnes qui souscrivent au capital initial ou aux augmentations de capital d'une PME peuvent déduire de leur impôt de solidarité sur la fortune (ISF) 50 % des versements dans la limite annuelle de 45 000 €.
La société bénéficiaire doit, notamment :
être une PME ayant son siège social en France ou en UE,
exercer une activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole,
ne pas être cotée sur un marché réglementé français ou étranger,
compter au moins 2 salariés.
Sauf notamment en cas de liquidation judiciaire de l'entreprise, de licenciement ou de décès du contribuable, la réduction d'impôt est reprise :
en cas de vente des parts avant 5 ans (avant le 31 décembre de la 5 exposant e année suivant la souscription),
de remboursement des apports avant 10 ans (avant le 31 décembre de la 10 exposant e année suivant la souscription).
Les personnes qui demandent à bénéficier de cette réduction doivent joindre à leur déclaration d'ISF l'état individuel fourni par la société au capital de laquelle ils ont souscrit ou le fournissent dans les 3 mois suivant la date limite de dépôt de la déclaration d'ISF.
Attention : ces différentes réductions d'impôts ne sont pas cumulables.
La donation en pleine propriété d'un fonds artisanal, fonds de commerce, fonds agricole, de la clientèle d'une entreprise individuelle ou des titres d'une société à un salarié ou à un apprenti permet au Bénéficiaire d'une donation (professionnels), sur option, de bénéficier d'un abattement 300 000 € sur la valeur du fonds, de la clientèle ou sur la fraction de la valeur des titres représentative du fonds ou de la clientèle.
L'entreprise ou la société doit exercer une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale.
Lorsque le bien donné a été acquis à titre onéreux par le donateur, l'abattement est subordonné à la condition que le bien ait été détenu depuis plus de 2 ans depuis son acquisition.
Le donataire doit :
soit être salarié de l'entreprise depuis au moins 2 ans,
soit être sous contrat d'apprentissage en cours au jour de la donation,
soit avoir des liens de parenté avec le donateur.
Le donataire doit poursuivre, à titre d'activité professionnelle unique, de manière effective et continue pendant les 5 années qui suivent la transmission, l'exploitation du fonds ou de la clientèle transmis, ou l'activité de la société dont les titres sont transmis, et en assurer la direction effective.
Une société créée avant le 31 décembre 2020 pour reprendre une entreprise en difficulté peut bénéficier d'une exonération d'impôt sur les sociétés pendant 2 ans.
Il s'agit notamment d'entreprise ayant fait l'objet d'une cession totale ou partielle ordonnée par le tribunal dans le cadre d'une procédure de sauvegarde, d'entreprise en situation de redressement ou liquidation judiciaire.
La reprise doit concerner une entreprise ayant uniquement une activité industrielle : transformation de matières premières ou de produits semi-finis en produits fabriqués et rôle prépondérant du matériel ou de l'outillage...
Certaines activités sont exclues, notamment les transports, la fabrication de fibres synthétiques, la sidérurgie, la pêche.
Le montant de l'exonération est soumis à un plafond qui varie selon la taille de l'entreprise et son implantation (par exemple, il est majoré pour les PME dans une zone d'aide à finalité régionale - ZAFR).
Le capital de la société créée ne doit pas être détenu directement ou indirectement par les personnes qui ont été associées ou exploitantes ou qui ont détenu plus de 50 % du capital de l'entreprise en difficulté l'année précédant la reprise.
Le repreneur doit produire, à l'appui de la déclaration de résultats, un état comportant des renseignements sur sa situation et sur celle de l'entreprise reprise et de ses associés ou exploitants.
Sur délibération des collectivités territoriales et des EPCI dotés d'une fiscalité propre, les entreprises qui bénéficient de cette exonération peuvent également bénéficier d'exonérations de cotisation foncière des entreprises (CFE), de CVAE et de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), pour une durée comprise entre 2 et 5 ans.
Les entreprises industrielles, commerciales, artisanales ou libérales implantées dans une Zone regroupant des territoires ruraux qui présentent des difficultés économiques et sociales, notamment une faible densité démographique, un déclin de la population totale (ou active) ou une forte proportion d'emplois agricoles. (professionnels) qui sont reprises avant le 31 décembre 2015 bénéficient d'exonérations d'impôt (professionnels) sur les bénéfices et de la contribution économique territoriale (CET).
écrire à l'adresse : info@apce.com
14, rue Delambre
75682 Paris Cedex 14
+ 33 1 42 18 58 58
+ 33 1 42 18 58 00
2, place du Général Leclerc
14370 ARGENCES
02 31 27 90 60
Ouvert
Lundi : 9h-12h
Mardi : 9h-12h / 14h-18h30
Mercredi : 9h-12h / 14h-17h
Jeudi : 9h-12h / 14h-17h
Vendredi : 9h-12h / 14h-16h30